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La faiblesse de Kagame: une diplomatie aux buts militaires.

Ecrit par: gerard
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Cet article encourage une position critique sur la passivité de processus diplomatiques dans les discours de Joseph Kabila alors que le pays n’a jamais connu la paix depuis le début des conflits en 1996 lorsque le vice-gouverneur du Sud-Kivu répudia les Banyamulenge sous menace de mort. Ces lignes exposent et discutent la faiblesse diplomatique congolaise en offrant une meilleure compréhension de la politique congolaise du Rwanda. Le Rwanda possède un service diplomatique en pleine croissance qui se présente comme un moyen d'accomplir son aspiration militaire. Dans ce contexte, je me concentre sur la faiblesse de l'utilisation d’un pouvoir déplaisant dans la politique étrangère et le rôle du pouvoir militaire pour le dégât diplomatique à travers les pays voisins. D'abord, il est utile de commencer par la notion souvent négligée de la diplomatie déplaisante et ensuite j’examinerai les défis congolais de la guerre et l’incapacité diplomatique à les résoudre. Dans ce sens, je vais montrer comment les adversaires potentiels des congolais nous défient non seulement militairement, mais diplomatiquement aussi. J'explique aussi comment la considération de la politique congolaise du Rwanda est un modèle diplomatique non seulement négatif pour la RDC mais également pour le Rwanda.

Le défi diplomatique qui s’accumule sur nous se matérialise dans l’arène des désaccords politiques et surtout des inégalités militaires, où un chef d’état peut utiliser sa sécurité nationale pour accomplir des actions dans des pays étrangers en exhibant au plus près des principes menaçants. Si les pays de grands lacs ne trouvent pas une façon pacifique pour réconcilier des conflits par consensus et non par désaccords, l’Afrique va continuer de s’enfoncer dans la misère. Par exemple, depuis le début de la présidence de J. Kabila, il a été largement estimé dans la société congolaise que la politique de guerre était utilisée comme un moyen pour renforcer la popularité de Kanambe, mais ce qu'il ignorait est le fait qu'elle rassemblait également les congolais. Chaque fois que la RDC était attaquée de l’extérieur ou de l’intérieur, les congolais sympathisaient entre eux. Cependant, les guerres congolaises furent d'autre parts utilisées comme un moyen de rendre Kagame populaire chez lui, et comme un trait d’union pour les rwandais qui se sentaient insécurisés des attaques éventuelles de Nterahamwe. Ce qui donna l’impression que le général rwandais détruisait le Kivu pour être crédité au Rwanda. Il est donc tout à fait frappant, par exemple, que la politique de Kagame soit ornementée d’exagérations perpétrées en RD Congo sans attirer des manifestations à l’intérieur du Rwanda. Il semble que cela commence à contaminer la RD Congo dont les habitants sont tous liés par la haine du Rwanda, et qui semblerait-il se réjouiraient de voir les rwandais endurer la même misère guerrière.

Depuis l’acquisition du pouvoir par l'équipe de Kagame, il y a eu un changement négatif des modes de la pensée politique qui suggérèrent que la diplomatie devrait être délivrée politiquement mais gagnée militairement. L'idée que la politique étrangère rwandaise connût des malformations juste avec l’arrivée de la junte de Kagame au pouvoir, peut être prouvée par les deux guerres congolaises, et par l’idée qu’il fallait annexer le Kivu au Rwanda. Bien que ce sujet ne soit pas toujours complètement adressé par les études diplomatiques africaines, peu de temps après la prise de pouvoir par Kagame, la population congolaise de l’Est avait semblé être essentiellement concernée par les théories suggérant que les frontières héritées de la colonisation allaient être remises en question.

Cet axe de changement politique représentait tout simplement la nécessaire importation de la peur en RDC pour le renforcement de l'optimisme régional rwandais. C'est sur cet aspect que le courant de la méthode diplomatique de Kagame avait suggéré un nouveau mouvement retiré de la politique d’Habyarimana, qui cette fois exigeait une soumission négociée des congolais. Dans cette optique, le bouleversement de la RDC constituait la méthode stratégique la plus importante pour les actions militaires rwandaises. C'est pourquoi le comportement de Kagame ne cessa pas de suggérer que la diplomatie était tout à fait le grand défi de l’existence du Rwanda actuel. Pour ce, Kagame devait d'urgence éviter ce qui pourrait lui arriver si le pouvoir congolais tombait dans les mains de la révolution populaire en assujettissant d'avance ce peuple congolais à travers ses propres dirigeants. Aujourd’hui l'idée populaire d’une invasion congolaise du Rwanda est souhaitée par le peuple congolais entier, mais qui n’a particulièrement aucun moyen d’y arriver, disons pour le moment.

Le président Kagame a dressé des gardes fous pour protéger le Rwanda par la destruction des sources potentielles de sa propre rébellion et des vrais leaders d'opposition congolaise. Les Mai-mai se sont ainsi trouvés noyer ou déstabiliser pendant longtemps avant de refaire récemment surface. Ceci saute aux yeux, puis que c’est dorénavant une politique de l’égocentrisme profitable, mais une politique excessivement arbitraire vis-à-vis des citoyens congolais et de l’Afrique en général, que le Rwanda semble maintenir. C'est dans ce contexte que des gens comme Charles Onana ne se sont pas empêchés d’exprimer tout haut ce que les congolais eux-mêmes exprimaient tout bas. Il n’est pas ainsi clair si l'approche pro-tutsie de Kagame et de Kanambe a été raisonnablement appliquée en faveur de la stabilité rwandaise ou qu’elle était exclusivement engagée au Kivu dans des buts de conquête à la tutsie. La meilleure tâche diplomatique congolaise devraient présentement dévaluer l'avantage potentiel de la force militaire rwandaise en faisant déclencher la colère d’autres Africains, pour que Kagame se retrouve isoler par d’autres chefs d’états africains. Le comble en est que, Kagame à réussi à porter ses pions jusqu'à la tête de la RD Congo. Qui pourrait donc énergiquement se plaindre et sans mascarade, de Kagame si ce n’est encore ce même gouvernement congolais dépendant du Rwanda ? Seules, les révoltes de masses du type guinéen ou iranien pourraient encore sauver le pays. L’espoir de milices telles que les Mai-Mais en est aussi un exemple typique mais insuffisant.

Alternativement, je propose un contrat entre deux pays du choix rwandais et congolais, lequel pourrait permettre aux ambiguïtés diplomatiques du Rwanda d'être vite résolu, avant qu’il ne soit trop tard. L'exemple de cela peut suggérer que dans la négociation avec le Rwanda, ce n’est pas seulement la RDC qui aura besoin de la coopération du Rwanda, mais c’est aussi le Rwanda qui devrait se conformer aux principes classiques du droit international et du bon voisinage. Dans ce sens, il serait convenable que la RDC puisse utiliser sa communication stratégique avec un puissant pays (comme la chine, la France, et l’Espagne pour ne citer que ceux-là) afin de persuader Kagame d'arrêter de se comporter comme si la RD Congo lui appartenait. La communication stratégique consiste à exiger aux deux partis en conflit de coopérer et de réagir réciproquement aux principes autorisés. Dans ce cas, faut-il encore mettre l'accent sur la recherche des principes acceptables pour la paix? Pourtant, ce processus fait croire que l’état congolais devrait se constituer comme un plaidoyer légitime de son sort, malheureusement, il n’a ni indépendance ni autorité pour y arriver. La diplomatie de Kagame commence déjà à être appuyée par un grand nombre de politiciens congolais qui lui donnent maintenant le crédit pour vouloir parler avec son supposé adversaire Kanambe Kabila.

En réalité, ce n’est pas monsieur Kanambe le vrai adversaire de Kagame. Il saute aux yeux que ce dernier a bien accepté le dialogue parce qu'il fait par l’un des fils légitimes du Rwanda: Joseph K. Kanambe. Quelle mascarade ! Ce que les gens ne savent pas, c’est le fait que le dialogue fut encore une fois une arme des lobbies tutsis pour dresser toute une gamme de conditions antinomiques à la prospérité congolaise. Ce qu'il faut aussi retenir c'est le fait que, si ces conditions ne sont pas remplies ces lobbies reconsidéreraient la présence de Kanambe à la tête de la RD Congo. Ceci dit, les discussions et litiges du dialogue concernaient l’aboutissement de l’empire Hima et non la duperie connue sous forme de réconciliation diplomatique. Les congolais doivent comprendre que la diplomatie n’est pas une simple communication politique; elle peut fournir une opportunité de discuter et de changer les décisions de la partie adverse. Dans la considération des principes diplomatiques, Kabila n’a pas les instruments nécessaires pour bien négocier avec Kagame. Prenons un exemple, si Kanambe Kabila communique avec Kagame en voulant le persuader de renoncer momentanément à l’occupation de la RD Congo, et que ce dernier exige de conserver le Kivu, il n’a pas assez de moyens pour changer le comportement de son interlocuteur. Ceci doit se faire par une force militaire sous-entendue. Même si l'intelligence serait une autre capacité susceptible de modifier le comportement d’un interlocuteur, il faut encore que Kanambe soit plus intelligent que Kagame! Je vous laisse ici le choix de commenter sur ce propos, mais je reviens sur l’existence des preuves valides d’un expansionnisme territorial dessiné à l’avance par les dirigeants rwandais, et dont fait parti monsieur Kanambe Kabila : pensez-vous alors que ce dernier puisse vraiment défendre les intérêts et l’indépendance de la RD Congo? Soyons quand même réalistes !

Ce qui est important ici, c’est la stratégie du jeu : le peuple devra apprendre d’être un bon joueur avec Kagame. Dès que le jeu (c.-à-d. la révolte) commence, lil faudra détectier en permanence les intentions rwandaises et les stratégies pour les empêcher de nous convaincre d’abandonner la lutte. La tactique est de porter la vérité comme un fusil de l' épaule jusqu'à ce que les dirigeants rwandais et congolais renoncent à l’occupation de notre pays. Bien que l'équipe de Kagame ait une armée puissante, son plan d’occupation semble se baser sur l'estimation erronée de la réaction populaire congolaise. Le jour où iles congolais marcheront  pour se faire massacrer ouvertement, soyez surs qu’il en sera fini pour Kagame. Dans ce sens, chaque mouvement populaire doit essayer d'augmenter ses capacités de surmonter les colons rwandais, et ceci à tout prix . Il faut bien que les congolais portent une chance de maximiser l'avantage populaire pour recouvrer leurs intérêts et droits. Néanmoins, nous devrions être prudents parce que nos manifestations ne changeront pas l'environnement batailleur du Kivu, tant que Kanambe Kabila sera encore au pouvoir.

Pour le moment, l’autre méthode indéniable est celle de l’utilisation des mass-médias pour discréditer la politique de l’occupation. C'est la stratégie du pouvoir médiatique. Il n’y a pas une diplomatie de guerre qui ne puisse pas suggérer de dominer par la presse. Les congolais doivent faire usage de l’internet en créant des sites de protestations et d’information pour invalider la reconstruction de la puissance Hima dont Kanambe fait partie. Si Kagame embrasse continuellement l'idée selon que le pouvoir tutsi est capable de former une puissance (militaire et économique) régionale a partir de l'occupation du Kivu, voila la plus insoutenable erreur de sa vie. Cette idée suggérant que le Rwanda doit générer un pouvoir redoutable  partant de la RDC pour appuyer l’occupation d'autres pays habitées par les tutsis est une grande aberration politique car cet aspect aura déjà donné  au Rwanda un pouvoir déplaisant. Une caractéristique complémentaire de cette approche suggère qu’une puissance déplaisante est le contraire d’une puissance immuable. Dans la politique congolaise du Rwanda, il est particulièrement plus possible de prouver que la puissance rwandaise déplait déjà  à tout le monde, et même à certains tutsis. Je termine en soulignant que Kagame n’a jamais été préoccupé par les principes des droits de l'homme, lors qu’il massacre les refugiés Hutu et même les populations congolaises. Il a donc une puissance déplaisante et éphémère. La proposition ici est que le manque de soutien en faveur Kagame est bien proche. C’est donc partant de sa puissance de plus en plus déplaisante qu'il sera abandonné par les occidentaux qui le soutiennent encore aujourd’hui tant bien que mal.

 

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SAGE NDELELE


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