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L'écologie en question

Ecrit par: reflexionlibre
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L'écologie en question

L'écologie soulève la question de la sauvegarde de la planète et inévitablement celle de la race humaine, qui n'est en réalité qu'une espèce parmi d'autres et n'est aucunement l'élément essentiel à la vie. Au contraire, à défaut d'être utile, l'humain se comporte comme un parasite plutôt que comme un élément participant au vivant.

Le concept d'écologie est bien intégré dans les mentalités. C'est le créneau aujourd'hui très rentable autant au niveau politique et qu'économique. Il mobilise également la compassion individuelle indispensable pour se sentir "concerné", histoire de poser son petit geste pour la planète.

Si certains parlent d'écologie avec beaucoup de conviction, on peut néanmoins se poser des questions quand aux potentialités et aux réelles intentions de transformation sur le vivant qui pourraient éventuellement en découler.

Nous sommes-nous seulement posé la question de savoir à qui s'adresse les discours pour la sauvegarde de la planète ? Ils s’adressent soit aux individus au travers de slogans politiques ou associatifs, soit aux nations par l'intermédiaire de groupes de pression. Mais quelle que soit la cible, le résultat reste identiquement inefficace car, comme à notre habitude, nous utilisons nos émotions spontanées (le cœur, l'amour, la compassion, l'avidité, le conflit) plutôt que notre intelligence, autant au niveau de la revendication que de la mise en œuvre des mesures personnelles ou collectives. Trop souvent, nous préférons le profit et l'accumulation d'avoirs immédiats sans se soucier du reste. Même lorsque nous croyons être sortis de cette cupidité évidente, nous espérons une solution magique générée par une infusion énergétique ou par la prière qui transformera le vieux monde en un monde paradisiaque.

Néanmoins malgré les bonnes intentions politiques ou individuelles, aujourd'hui encore, nous courons inéluctablement vers l'extinction de la race humaine plutôt que vers la sauvegarde de la diversité.

Economie, politique et individu : la question de l'écologie

Connaissons-nous un individu ou un gouvernement qui ne supportent pas avec force l'économie qui exige toujours davantage de pouvoir d'achat, d'emplois, de chiffre d'affaires, d'impôts... C'est cette même économie qui aspire avec une avidité sans limite les ressources épuisables de la planète.

Qu'inventent les états - et les individus - pour la sauvegarde de la planète ? Des écotaxes, du recyclage, des primes, des énergies renouvelables et des subsides ! Des écotaxes qui viennent remplir les caisses nationales lorsque toutes les grosses industries polluantes ont des permis de polluer. Du recyclage lorsqu'on ne cesse de réclamer des produits sur-emballés sous le couvert de l’hygiène et d’une présentation attirante favorisant la vente. Des primes allouées à l'achat de véhicules neufs dont la construction est plus polluante que la consommation d'un véhicule plus ancien durant toute sa durée vie. Les énergies renouvelables sont simplement conçues afin que les plus riches puissent investir dans cette nouvelle économie de l'écologie. En acceptant la mise en place de panneaux solaires et d'éoliennes, les particuliers et les collectivités se remplissent les poches sous couvert d'une action positive pour l'environnement. Des subsides accordés pour la production de films pseudo écologiques, réalisés par les pantins consentants de l'industrie économique et politique, qui ont pour seul but d'endormir les spectateurs avec de belles images suscitant l’émotion et des discours trompeurs insultant leur intelligence... Est-ce là l'écologie responsable censée sauvegarder ce patrimoine naturel indispensable à la vie ? En réalité, les états - et les individus - participent à la pollution tout autant que le monde économique, ils visent la richesse, l'accumulation de biens, le confort toujours plus exigeant et plus générateur de pollution... Croyons-nous vraiment que les politiciens sont dissemblables de ceux qui les élisent ? Ne témoignent-ils pas de cette même avidité qui est le fondement de la catastrophe humaine et naturelle ?

Dans de telles conditions, le discours le plus juste peut-il réellement avoir une quelconque utilité? N'est-il pas simplement un miroir aux alouettes aussi rassurant qu'inefficace ? Pouvons-nous encore croire que la force de l'amour et des bonnes intentions sont capables de rivaliser avec le pouvoir de l'argent ? Pensons-nous vraiment qu'un changement peut émaner d'une quelconque organisation sociale ou nationale ? Les preuves du contraire ne sont-elles pas flagrantes sous nos yeux ?

Après l’émotion causée par un bel exposé pour la défense de la terre, peut-être une larme au coin de l’œil et quelques applaudissements, le politicien revient à ses malversations, l’économiste retourne à ses comptes et le méditant replonge dans sa méditation.

Plutôt que de s'émouvoir devant un film, une conférence ou un livre, ne serait-il pas plus salutaire de prendre du temps pour réfléchir sainement et librement sur la véritable nature de la catastrophe afin de ne pas tomber pieds et poings liés dans le premier piège médiatique. Ce drame humain et écologique trouve ses racines, uniquement, dans le comportement individuel de chacun d’entre nous. Et c’est spécifiquement cela que nous refusons de voir.

Le pire est que lorsque nous pensons avoir compris le problème de la terre, nous n'avons pas encore compris notre problématique personnelle qui pousse l'humanité à sa perte. Nous allons jusqu'à croire que les choses vont en s'améliorant par le simple fait que nous trions nos déchets, que nous militons pour une terre plus verte, que nous fixons des panneaux solaires sur les toits ou parce que nous ressentons intérieurement des changements profonds à venir, allant jusqu'à inventer des dimensions nouvelles...

Il est indispensable de se rendre compte que seul l'individu qui n'utilise pas son aptitude à une réflexion libre et saine, malgré ses meilleures intentions, est responsable du désastre. Il ne s'agit donc pas de blâmer les politiciens, les promoteurs, les écologistes politiques ou militants pour leurs incompétences, mais de réaliser que la racine de la souffrance de la planète, tous règnes confondus, trouve son origine dans cette sacrosainte cupidité qui se manifeste dans nos pensées et dans nos moindres gestes (social, associatif, politique, religieux, altruiste...).  

En conclusion

Réalisons que la politique avec ses discours, la colère du peuple avec ses convulsions et la spiritualité avec ses promesses d’un avenir plein d’amour n’entrainent que des révolutions et des guerres sanglantes. Remplacer un système politique ou une croyance religieuse par un autre système ou une autre croyance ne suscitera jamais une véritable révolution de l'individu.

Olivier

http://reflexionlibre.free.fr

reflexionlibre@free.fr

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