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Journée « Filles et Maths : une équation lumineuse » Plus de 1000 collégiennes et lycéennes sensibilisées en 2015-2016 au poids persistant des stéréotypes sur les femmes et les maths

Ecrit par: GLC
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Un enjeu de sensibilisation très fort face à des stéréotypes persistants

Plus il y a de maths, moins il y a de filles, même si elles ont suivi une filière scientifique au lycée : si les jeunes filles représentent 46% des effectifs des sections de Terminale S, contre certes 33% en 1994 (toutes options confondues, elles ne sont plus que 27% en écoles d’ingénieurs et 30% en CPGE (prépa) scientifiques – le taux chutant drastiquement en MP (Math-Physique) de ces CPGE.

 

« Des inégalités patentes entre filles et garçons se manifestent dans l’orientation scolaire (notamment dans les domaines scientifiques, pourtant prometteurs d’emplois), dans la représentation (y compris par le corps enseignant) des disciplines, dans le contenu des manuels scolaires. Parce que les filles n'ont pas les mêmes parcours scolaires que les garçons, parce que les stéréotypes véhiculés par la société sur les rôles et les compétences différenciées selon le sexe sont intériorisés, et parce qu'à niveau égal elles ne s'engagent pas autant que les garçons dans les filières scientifiques, il est nécessaire de les encourager et de leur donner confiance Â», rappelle Véronique Chauveau, Vice-Présidente de femmes & mathématiques.

 

Les Journées Filles et Maths ont pour vocation d’aider les jeunes filles à dépasser leur représentation des métiers scientifiques et techniques, à ne pas minorer leurs ambitions, à leur ouvrir l’éventail des choix possibles vers les filières scientifiques. Les jeunes filles qui participent sont volontaires même si l’initiative émane de leurs professeur(e)s.

 

Des journées rythmées autour de 4 temps forts :

·         des ateliers interactifs sur les stéréotypes sociaux de sexe dont nous imprègnent et sur leur poids dans les « choix » d’orientation.

·         la pièce de théâtre « Dérivée Â» où il ne s’agit plus d’elles directement mais de personnages : elles sont bien souvent plus à l’aise pour tester des comportements auxquels elles n’auraient pas pensé ou qu’elles n’auraient pas osé adopter dans leur vie personnelle, ou se glisser dans un autre personnage tel que le frère, la mère, etc.

·         Une « promenade mathématique Â», cette conférence présente un aspect du travail de recherche de la conférencière en l’adaptant au niveau des élèves et en le reliant à des problématiques contemporaines. Le but étant de leur montrer que les mathématiques sont vivantes et en plein développement, qu’il existe des femmes, jeunes ou moins jeunes, ayant décidé de se lancer dans ce domaine et qu’elles y réussissent.

·         des rencontres de femmes scientifiques pouvant devenir des modèles accessibles. Ces professionnelles racontent leur parcours et leur métier pour transmettre le goût des sciences et montrer des débouchés concrets qu’offrent ces carrières.

 

 

« L’accueil et la participation des jeunes filles nous encouragent à pérenniser ces journées. Nous devons aussi aller dans les académies non encore touchées. Si les chiffres ont peu bougé ces dernières années c’est à force de persévérance que les comportements évolueront. Petit pas par petit pas, les choses avancent Â», conclut Martin Andler, Président d’Animath.

 

 

 

La pièce de théâtre Dérivée, jouée par la Compagnie LAPS/équipe du matin

 

L’HISTOIRE :

Dérivée, c’est le chemin d’Alice, une élève de Terminale S. Alors qu’elle planche sur un contrôle de maths avec Bob et Ève, ses pensées se mettent à danser dans sa tête et l’empêchent de se concentrer. Ces derniers jours, sa confiance en elle a été mise à mal. Autour d’elle, sa famille, ses amis, le monde entier – jusque dans ses pires cauchemars – se sont ligués pour lui montrer que les mathématiques ne sont pas faites pour les femmes… et réciproquement ! Or, jusqu’à ce lundi matin, les maths ont toujours été le pays d’Alice…

A la fin de la représentation, le meneur/la meneuse de jeu revient et invite les spectatrices et spectateurs à réagir à chaud sur les comportements des personnages et à venir sur scène pour proposer une autre version de certaines séquences choisies selon les réactions du public. La partie improvisée est lancée.

 

LES QUESTIONS :

Dans la partie improvisée, quelques thèmes (parmi d’autres) pouvant être abordés :

  • les stéréotypes sur les femmes et les études et métiers scientifiques et techniques : les identifier, les «démonter» par l’argumentation, analyser leurs conséquences (intégration, dévalorisation…),
  • l’orientation, la projection dans la vie professionnelle, la connaissance des métiers, les critères sur lesquels se fondent les choix d’études et de métiers,
  • la réussite scolaire / l’échec scolaire, le rapport aux notes, la pression, la motivation,
  • le dialogue parents-enfants, profs-élèves,
  • l’image de soi, l’affirmation de sa personnalité et de ses ambitions,
  • les rapports filles-garçons  : les relations amicales, amoureuses, scolaires…

 

 

Rappel des dates 2016

•                     Villetaneuse, le 4 novembre 2015, à l’institut Galilée, pour les classes de Première S et Terminale S.

•                     Metz, le 5 novembre 2015, à l’université de Lorraine, pour les classes de Première S et Terminale S.

•                     Grenoble, le 2 décembre 2015, à l’ENSIMAG, pour les classes de Première S et Terminale S

•                     Rennes, le 10 décembre 2015, …..

•                     Paris, le 17 décembre 2015 à l’Institut Henri Poincaré pour les classes de Première S et Terminale S.

•                     Paris, le 14 janvier 2016 à l’Institut Henri Poincaré pour les filles scolarisées en Ile de France en classe de Troisième et Seconde (40ième)

•                     Villetaneuse, le 17 février 2016, à l’Institut Galilée, pour les filles scolarisées en Seine Saint Denis en classe de Troisième et de Seconde,

•                     Palaiseau, le 10 mars 2016, à l’Ecole Polytechnique, pour les filles scolarisées en Ile de France  et dans l’Eure en classe de Première S et Terminale S,

•                     Montpellier, le 15 avril 2016, à l’Université de Montpellier, pour les filles scolarisées en classe de Troisième et Seconde,

•                     Lyon, le 2 mai 2016, à la Maison des Mathématiques et de l’Informatique

•                     Lille, le 3 mai 2016, à l’université de Lille 3, pour les filles scolarisées dans l’académie de Lille en classe de Troisième et Seconde,

•                     Bordeaux, le 11 mai 2016, à l’université de Bordeaux, pour les filles scolarisées en Gironde en classe de Seconde et de Première S

•                     Paris, le 26 mai 2016, au Salon de la culture et des jeux mathématiques pour des lycéennes scolarisées en Ile de France en classe de Seconde et Première S

 

 

Page Facebook : https://www.facebook.com/FillesEtMathematiquesUneEquationLumineuse

 

 

 

A propos de femmes & mathématiques

http://www.femmes-et-maths.fr

Peu de filles dans les filières techniques et scientifiques, peu de femmes dans les métiers scientifiques, en particulier en mathématiques, c’est de ce constat et de la volonté d’y remédier qu’est née en 1987 l’association femmes et mathématiques.

Elle compte actuellement environ cent cinquante membres, pour l’essentiel des mathématiciennes travaillant à l’Université ou dans des organismes de recherche et des professeurs de mathématiques de l’enseignement secondaire ou de classes préparatoires mais aussi des sociologues, des philosophes et des historiennes s’intéressant à la question des femmes dans les milieux scientifiques.

Ses principaux objectifs :

-          Encourager la présence des filles dans les études mathématiques et plus généralement scientifiques et techniques.

-          Agir pour la parité dans les métiers des mathématiques et pour le recrutement de plus de femmes en mathématiques dans les universités.

-          Promouvoir la participation des femmes dans les milieux mathématiques.

-          Sensibiliser la communauté scientifique et éducative à la question de l’égalité femme/homme.

-          Etre un lieu de rencontre entre mathématiciennes.

 

A propos de l'auteur

A propos d’Animath

http://www.animath.fr

Animath est une association créée en 1998. Son but est de favoriser l’introduction, le fonctionnement, le développement, la mise en réseau, la valorisation et la reconnaissance institutionnelle d’activités mathématiques périscolaires dans les écoles, collèges, lycées et établissements de niveau universitaire. Animath déploie ses actions tant auprès des jeunes filles et garçons au talent déjà affirmé, en organisant la préparation aux compétitions mathématiques de type olympique, ou le TFJM, qu’auprès d’un large public. 


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