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La mortalite des abeilles

Ecrit par: jofre
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Depuis plusieurs années, les médias font écho de la mortalité à la fois abondante et anormale des abeilles et autres insectes pollinisateurs.Quel serait notre univers  si d’aventure ceux-ci venaient à disparaître et quelle est l’origine  de cette disparition ?

Certaines sources ont tenu un discours à la limite apocalyptique qui voyaient dans ce phénomène le début de la fin. Inutile de dramatiser,  une famine à l’échelon mondial est à écarter car certaines plantes telles les céréales et la canne à sucre ne sont pas subordonnées  à l’action des abeilles.

Le manque de pollinisation entraînerait notamment une raréfaction en fruits et légumes. On pourrait même craindre la disparition pure et simple de certaines plantes et un bouleversement de la diversité des espèces du au manque de fécondation et par corollaire de la reproduction des espèces dépendantes des insectes pollinisateurs. Le milieu forestier serait un des grands perdants car intimement lié à ces insectes pour assurer la continuité des plantes ligneuses. Dans ce secteur économique, l’impact serait colossal et les conséquences visibles sous quelques années.  Une fracture dans le cycle de reproduction des espèces entraînerait inévitablement une chute vertigineuse de la production avec des impacts tant en matière d’emploi que d’une diminution considérable de produits issus de la filière forestière. Le rôle joué par la forêt en tant  qu’effet limitateur d’érosion en zone littorale et de poumon vert en matière d’absorption de gaz carbonique serait compromis par la non pérénnité des espèces sylvestres.

La disparition de ces hyménoptères limiterait également la biomasse car il est prouvé que les abeilles en multipliant la pollinisation des plantes assurent l’augmentation du  couvert végétal.

De simple information et cri d’alarme au départ, cette situation retient désormais l’attention du monde politique voire industriel et  financier au vu des enjeux que cela représente au niveau mondial car ce phénomène se retrouve présent à l’échelle de la planète et est devenu un sujet envionnemental sensible. 

Des fonds ont été alloués à des organisations scientifiques pour trouver l’origine de cette épidémie. Sans grand succès jusqu’à présent. Néanmoins, certaines pistes sont suivies de façon plus assidues. C’est le cas du varroa, déjà bien connu des apiculteurs, qui décime les colonies d’abeilles. Ce minuscule acarien se nourrit, en la pompant, de la substance identique au sang humain. Les pesticides sont bien entendu montrés du doigt bien que les industriels en produits phytosanitaires se défendent de toute implication. Des expériences ont pourtant montré la nocivité de ces produits. En effet, des abeilles présentent à coté de champs traités aux pesticides étaient victimes d’une véritable hécatombe alors qu’une parcelle exempte de ce traitement présentait une population nettement supérieure. Le réchauffement climatique est aussi montré du doigt. En effet, les périodes de sécheresse à répétition seraient fatales à ces insectes. Ce phénomène que l’on connaît depuis le début des années 2000 pourrait être une des explications à la raréfaction de l’espèce.

La mobilisation que provoque ce petit insecte démontre que tout à sa place dans notre univers et que cela n’est en rien une question de taille. Et bien que Lavoisier disait « rien ne se perd, rien ne se crée » il est évident que rien ne pourrait être crée  pour remplacer la perte définitive des abeilles.

 Fréson José

http://blogaffiliation.wordpress.com

 

A propos de l'auteur

Fréson José Ardennes belges

http://blogaffiliation.wordpress.com


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